BAC 2023

Six œuvres au programme de première accessibles en grands caractères !

 

Pour l’année scolaire 2022-2023 et les épreuves anticipées de la session 2023 du baccalauréat, les lycéens qui rencontrent des difficultés de lecture (malvoyance, troubles dys, troubles de l’attention, etc.) ne sont pas oubliés : six œuvres au programme de première viennent de paraître en grands caractères !

Il s’agit des trois œuvres inscrites dans l’objet d’étude intitulé « Le roman et le récit du Moyen Âge au XXIe siècle » : Manon Lescaut de l’Abbé Prévost, La Peau de chagrin de Balzac et Sido suivi de Les Vrilles de la vigne de Colette, ainsi que des trois pièces du répertoire classique inscrites dans l’objet d’étude intitulé « Le théâtre du XVIIe siècle au XXIe siècle » : Le Malade imaginaire de Molière (voie générale et voie technique), Les Fausses Confidences de Marivaux (voie générale) et L’Île des esclaves (voie technique).

Rappelons que le programme de français imposé pour les épreuves anticipées du baccalauréat est constitué de quatre objets d’étude dotés chacun de trois œuvres.

  • Le roman et le récit du Moyen Âge au XXIe siècle
  • La poésie du XIXe siècle au XXIe siècle
  • Le théâtre du XVIIe siècle au XXIe siècle
  • La littérature d’idées du XVIe siècle au XVIIIe siècle

Chaque objet d’étude reste quatre ans au programme et un objet d’étude est renouvelé chaque année. Cette année, comme ce sont les œuvres inscrites dans « Le roman et le récit du Moyen Âge au XXIe siècle » qui ont été renouvelées, Manon Lescaut, La Peau de chagrin et Sido suivi de Les Vrilles de la vigne resteront donc au programme jusqu’aux épreuves anticipées de la session 2026. Les pièces de théâtre, quant à elles, seront maintenues jusqu’à la session de 2024, puis renouvelées pour la session 2025.

 

Précision très importante : tous ces textes, désormais disponibles avec la police Luciole pour une accessibilité optimale, sont en version intégrale, ni coupée ni simplifiée !

Voilà une excellente nouvelle ! Beaucoup de nos jeunes vont enfin pouvoir étudier sereinement sans s’épuiser ni se décourager en tentant de déchiffrer des éditions imprimées en petits caractères resserrés et ramassés comme c’est si souvent le cas des éditions habituellement mises entre leurs mains. Bien sûr, les éditions en grands caractères sont bien plus chères, il n’y a pas de mystère. En termes de prix, elles ne pourront jamais concurrencer les éditions imprimées en dizaines de milliers d’exemplaires avec, pour d’évidentes raisons économiques, des mises en pages indigestes tant elles sont denses. Mais s’il en va de la réussite scolaire de nos enfants, ne faudrait-il pas que les établissements scolaires et les bibliothèques municipales se dotent d’ouvrages accessibles comme ceux-là ? Ne serait-ce pas une belle façon de remplir leur mission de service public ? À bon entendeur !

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